SpaceTour — Un Espace rempli d’astéroïdes 3/5
Étude de cas du projet iLab
Une mise en place des plus ardues.
Malgré les nombreuses discussions que nous avions eues auparavant, nous eûmes beaucoup de remises en question concernant le concept final de notre travail. Nous n’étions pas sûrs de la thématique que nous voulions aborder, et encore moins de la manière dont nous allions la représenter et la mettre en place de manière divertissante.
Après moult tumultueux épisodes où les idées nous manquèrent, où de nouveaux débats ou autres changements dramatiques de plans firent leur apparition, nous parvinrent enfin à trouver un terrain d’entente qui gravite autour de l’interactivité proposée par notre projet.
« Missa accepté… Avec Maximax d’humilité. »
Jar Jar Binks — Star Wars
Il s’agirait, non pas d’un registre des différents types de corps célestes, ou encore moins d’une démonstration des lois mathématiques des forces responsables de l’évolution de l’univers dans le temps, mais d’une expérience ludique et culturelle réfléchie pour les enfants, la gravité ! L’idée est plutôt simple.
Un voyage à portée de main.
Quel loupiot n’a jamais rêvé de piloter sa propre fusée de planète en planète à travers l’immensité de notre système solaire ? Le but de ce jeu ludique est de faire voyager l’enfant d’une planète à une autre, tout en lui enseignant certaines connaissances. Par exemple, la distance qui sépare ces corps célestes l’un par rapport à l’autre et quoi de mieux qu’une mesure en pomme que pour indiquer celle-ci, petit clin d’œil à notre vieil ami Newton.
Pour se déplacer, l’enfant doit faire face à l’une des quatre interactions fondamentales qui régissent notre univers, la gravité ! Et celle-ci n’est pas la même partout. Elle détermine de nombreuses lois et mesures telle que notre poids, et qui dit poids dit masse du corps qu’il faudra prendre en compte. Une bonne gestion de la puissance de la fusée est nécessaire sinon il ne quittera peut-être jamais la planète sur laquelle il se trouve.
Afin de pimenter l’expérience, quelques petits défis sont mis en place pour rendre la tâche plus ardue et plus amusante. Se rendre d’une planète à une autre n’est pas sans risque, on ne sait jamais sur quoi l’on peut tomber dans l’immensité spatiale. Nous ne sommes jamais à l’abri d’astéroïdes ou de satellites perdus au fin fond de l’espace qui croisent notre route. Prudence est de mise, l’aventure n’est pas sans danger !
De petites descriptions simplifiées de chaque corps céleste sont indiquées au fur et à mesure des étapes parcourues, non seulement pour éduquer, mais aussi pour révéler les détails nécessaires pour piloter.
Sur le papier, il s’agit d’une expérience ludique et éducative, non très complexe à réaliser, du moins jusqu’à ce qu’on commence à le coder. Que la partie commence !
« Allez Chico on met la gomme ! »
Han Solo — Star Wars
Au boulot !
Comme dit précédemment, nous avons eu quelques difficultés à démarrer le projet, néanmoins nous ne pouvions pas nous permettre de perdre du temps quand celui-ci est déjà assez limité et que les circonstances ne nous avantage pas dans sa réalisation. Nous devons avancer malgré l’indécision à laquelle nous sommes confrontés quant au choix du thème. Et heureusement, l’univers dans lequel nous développons le sujet ne change pas. Nous pouvons dès lors déjà travailler sur des parties sans devoir y renoncer par la suite.
« Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti. »
Gandalf — The Lord of the Rings.
Premièrement, nous pouvons déjà commencer à déterminer une direction artistique. Pour ce qui est du choix de la typographie, nous nous orientons vers des fontes sans-serif. On s’inspire grandement de celles utilisées par les compagnies spatiales comme la Nasa et SpaceX, mais aussi de jeux tel que Star Citizen, Outer Wilds, No Man’s Sky. Après maints essais divers, nous jetons notre dévolu sur “Assistant”, qui sera accompagnée d’une fonte complémentaire “Rahjdani”, nous évoquant un élan futuriste et technologique.
S'ensuit le choix de la palette de couleurs, qui est elle aussi inspirée de certains exemples cités ci-dessus. Vu que nous avons beaucoup d’éléments à illustrer et représenter, notre gamme est assez étendue, mais homogène : le taux de saturation et de luminosité pour reste similaire pour chacune des fontes (à l’exception, notamment, des changements nécessaires pour créer des contrastes). Nous utiliserons, en outre, beaucoup de dégradés à travers notre projet.
La création des planètes du système solaire est une nécessité ! Nous pouvons donc commencer à plancher dessus sans trop de soucis. À cela, diverses questions nous viennent.
- Quels sont les moyens en notre possession pour les réaliser et le temps qu’on peut y consacrer ;
- Allons-nous les créer de manière réaliste ou plutôt les simplifier ;
- Vont-elles être produite en 2D ou en 3D ;
Les réponses à ces questions ne prennent pas beaucoup de temps, nous décidons de faire au plus accessible et partons donc sur des planètes simplifiées en 2D.
Qu’est-ce qu’il y a dans l’espace à perte de vue ? Une idée toute simple et pourtant si logique. Un fond étoilé est des plus adéquats dans notre projet et quoi de mieux qu’un fond animé pour donner une sensation d’immersion. Nous composons notre fond de trois niveaux différents afin de créer un effet parallaxe, un effet de profondeur. Chaque couche a une taille et une vitesse de déplacement divergente des autres pour intensifier cet effet.
La création et l’élaboration d’une fusée sont de mise pour permettre à notre héros de voyager de planète en planète. Pour la création graphique, nous continuons sur le même style que pour les corps célestes afin d’avoir un contenu cohérent.
Pour ce qui est du codage de celle-ci, c’est une autre paire de manche, bien plus complexe à réaliser. Plusieurs étapes importantes sont à respecter :
- Gestion de la puissance ;
- Attraction de la gravité ;
- Déplacements horizontaux ;
Après plusieurs tentatives, nous réussissons à mettre en œuvre la base fondamentale du jeu. À cela, nous devons encore peaufiner quelques détails afin de rendre le résultat plus “smooth” à l’exécution et plus agréable visuellement. Quelques petits bugs sont aussi à corriger tel que la “hit box” des éléments.
« Où la volonté ne manque pas, une voie s’ouvre. »
Éowyn — The Lord of the Rings
Étant bien lancés, nous entamons l’ébauche du site de présentation du projet. L’idée est de plonger l’utilisateur dans notre monde dès le début de son voyage parmi les étoiles. Garder le choix graphique du jeu et l’appliquer ici est des plus logiques, vous le conviendrez. Ici, on pourra y découvrir une brève explication de notre projet, ainsi que les raisons de notre choix thématique et pourquoi la sélection de cet univers si vaste qu’est l’espace.
Sera aussi présent, une présentation des fiers membres d’équipage ayant réalisé ce travail dans leur plus belle tenue de voyage spatiale.
Bien entendu, la vie est bien trop facile si nous ne rencontrons aucun petit souci sur la route du codage. Certains éléments nous posent plus de problème que d’autre, que ce soit au niveau du placement des planètes, de leur adaptation en fonction des formats d’écran et ainsi que quelques-unes des animations.
« Que la Force soit avec toi. »
Yoda — Star Wars
Outre les difficultés éprouvées par la partie “online” du projet, la partie “real life” se fait aussi ressentir de plus en plus. La situation face au Covid-19 ne fait que se compliquer de jour en jour ce qui la rend des plus éprouvantes à réaliser surtout quand il s’agit d’un travail de groupe des plus fastidieux mené à bien jusque-là. Toutefois, cela nous pousse dans nos retranchements ce qui, en mépris des conditions, à des points positifs. La cohésion de groupe ainsi que la répartition des tâches restent néanmoins le challenge le plus difficile à préserver au sein de l’équipe.
En conclusion, notre projet est sur la bonne voie et nous continuons de faire de notre mieux pour atteindre l’objectif final !
« Longue vie et prospérité. »
Spock — Star Trek