TFE — Contempler l’horizon
Ingen kan si at de er lykkelige til slutten av dagen.
Norsk ordtak
Vous qui lisez ceci, merci d’avoir suivi mon périple. Il s’agit ici de mon dernier récit de voyage à travers les méandres et confins de mon travail de fin d’étude. En relisant les péripéties auxquelles j’ai été confronté tout du long, j’ai un sentiment de soulagement qui me parcours l’échine et me permet d’apaiser quelque peu l’hypoxie accumulée durant toute cette période. Je respire.
Une expédition périlleuse
L’art de se mettre des bâtons dans les roues ou de se surpasser. J’ai comme pour habitude, bonne ou mauvaise, de vouloir faire plus que nécessaire et de me lancer dans des odyssées au lieu de parcourir de longs fleuves tranquille.
Partir sur un projet composé de techniques que je ne maîtrise pas ou très peu est loin d’être une sage décision de ma part, mais à quoi bon rester sur ses bases ? Le but de ce travail, comme je l’ai interprété est de se surpasser, tenter de nouvelles expériences et je crois avoir atteint mon objectif. C’est très rare pour moi d’avoir ce sentiment, mais je suis fier.
Certes le code est loin d’être le plus propre, le design, le meilleur et le projet abouti à 100% mais j’y suis arrivé malgré les difficultés.
S’étouffer, respirer
J’ai du mal à demander de l’aide. Dans ce type de travail particulièrement, j’ai de la peine à aller vers l’autre pour avouer que je n’y arrive pas. Je m’entête et m’entête jusqu’à pas d’heure pour trouver une solution à mon problème, ce qui a tendance à me coûter beaucoup de temps. Je m’étouffe.
À cela, plusieurs pertes de motivations intenses s’enchainent dans ma tourmente que je crée, au final, moi-même. Mal de tête, fatigue, manque de motivation. Besoin d’oxygène.
Mettre sa fierté de côté pour mieux avancer dans la brume qui m’entoure. Deux têtes pensantes en valent mieux qu’une et obtenir la vision d’une autre personne s’avère bien pratique, surtout quand on tourne en rond. Reconsidérer les options disponibles et choisir, en fonction de mes capacités, la bonne me permet de ressortir la tête du brouillard. Bien que je sache parfaitement que demander de l’aide est loin d’être une mauvaise chose et encore moins un signe de faiblesse, mais dur de se sortir de ses habitudes. Je respire.
Travel through lived
Après des rudes semaines à gravir les marches du code sans s’arrêter pour profiter du paysage, je peux enfin présenter quelque chose de concret aux professeurs. Pourquoi seulement des semaines à coder après ? Tout simplement, car il est quelque peu complexe de se représenter une bonne idée des fonctionnalités du site surtout quand on ne peut interagir avec des éléments de type 360°, qui restent les fonctionnalités principales de mon projet.
Je suis content de moi, je retrouve ce que je souhaitais évoquer dans mon site. L’intimité, la découverte, le ludique et l’immersive. Voyager à travers autrui.
J’ai toujours cette impression qu’à première vu, c’est loin d’être complexe, même simple. Et pourtant quand je regarde mon code et me remémore toutes les étapes par lesquelles je suis passé pour arriver à ce résultat, c’est tout le contraire. Cela en est même un peu vexant, voir rageant. La vie complexe et peu reconnue des devs par le commun des mortel·les (remarque globale qui ne se réfère pas à moi).
Bien entendu, certaines fonctionnalités sont encore sujettes à amélioration et/ou reconsidération au fur et à mesure de l’avancement du site. À cela, je me remets en question quant aux avantages qu’elles présentent ou non.
Notes de voyage
Il s’agit du plus gros projet sur lequel j’ai eu la chance de plancher dessus. J’en ressors énormément grandi de cette tumultueuse expédition qui m’a appris beaucoup au niveau des connaissances ainsi que moi-même en tant qu’individu sur mes capacités à gérer l’inconnu et le stress qu’il procure.
Moi qui n’avais que très peu, voire aucune base avec Vue et Three.Js, j’en ai vu des belles ! Cela me sera fortement utile par la suite et j’ai beaucoup de fierté d’avoir réussi à maîtriser ces deux obstacles dans le peu de temps imparti dont je disposais. Un risque qui je l’espère paiera par la suite même si j’en ressors déjà gagnant sur bien des points.
Merci
Je tiens à remercier les professeur·es qui ont été présent·es pour répondre à mes questions aussi farfelues qu’elles pouvaient être, ainsi qu’à mes ami·es qui n’ont pas hésité à me venir en aide quand je désespérais !
Ser deg snart.
Vous êtes ici :
TFE — Case Study n°1 [Préparation de l’ascension]
TFE — Case Study n°2 [Début d’horizon]
TFE — Case Study n°3 [Hypoxie d’altitude]
TFE — Case Study n°4 [Contempler l’horizon]